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X1. X
La ville sensuelle
Dans la continuité de la réflexion que nous avons menée sur les projets urbains sur lesquels nous avons travaillé, chaque situation urbaine est pour nous l’occasion d’explorer une démarche conceptuelle qui prend pour base la place de l’homme dans la ville de demain. Les modes actuels -et prochains- de déplacement, d’habiter, de travail, de consommation sont les points de départ de notre approche. Créer un cadre à la diversité et à l’évolution des usages, et l’inscrire dans une géographie et une histoire, est le préalable à toute formalisation. Il s’agit de remplacer l’urbanisme de géométrie par un urbanisme d’atmosphères, de matérialités, de contexte, mêlant architecture et paysage ; mobiliser les technologies de pointe pour créer une ville sensuelle.
La Ville Sensuelle est un projet qui répond à la question urgente de ce que doit être l’urbanisme aujourd’hui. La culture urbaine dans laquelle l’homme s’est installé au 20ème siècle prend en effet une ampleur nouvelle. Plus de la moitié de la population mondiale vit actuellement dans des villes, proportion qui n’a de cesse de croître et qui entraîne des problèmes de fonctionnement à une échelle jamais vue jusqu’alors, et met en péril non seulement les ressources de notre planète mais aussi la vie collective dans la cité.
En Europe il s’agit de dépasser le modèle de la ville historique, et porter un œil neuf sur la périphérie comme véritable paysage urbain contemporain. Ailleurs dans le monde, plusieurs cités géantes, au-delà de dix millions d’habitants, se déploient sur tous les continents. Au 21ème siècle, des centaines de millions d’habitants vont ainsi vivre dans le seul univers urbain, un univers artificiel dont la technologie sera l’omniprésente raison d’être. La ville moderniste, faisant la part belle aux infrastructures et au zoning, déploie son architecture banale et internationale aux quatre coins de la planète et fabrique à la chaîne des mondes urbains sans qualité. Ailleurs c’est la nostalgie qui l’emporte. La ville en France, n’échappe pas à la remise en cause. Chaque nouveau projet est donc une opportunité pour innover et être exemplaire La réflexion sur la Ville Sensuelle est de rendre possible une autre approche. Une approche où la technique n’est pas une fin en soi et ne s’impose pas. Au contraire, en se perfectionnant elle se rend invisible, s’efface, et permet à l’homme de vivre la ville comme un paysage construit, proposant une expérience sensorielle complète. Une ville qui n’est pas seulement performante du point de vue du développement durable, mais qui est le lieu où le plaisir de vivre ensemble renoue avec l’histoire de la cité comme lieu fondateur de la civilisation. Une ville qui pour cela doit s’ancrer dans la culture, le climat, la géographie.-
X1.1.X
Le débat
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X1.1.1.X
Réinventer la ville
T X T XEntretien entre Jacques Ferrier, Pascal Delannoy et Jean-Christophe Ogier.
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X1.1.2.X
Depuis un futur proche
T X T XAprès une période d’expansion brutale, qui semblait devoir ne pas avoir de fin, c’est la méga-crise financière de l’automne 2008 qui stabilisa la croissance des grandes métropoles. On croyait que la vieille Europe allait encore pouvoir donner le ton en matière d’urbanisme au cours du 21ème siècle. Mais c’est l’Asie, et plus particulièrement la Chine et l’Inde, -les deux seuls pays dont les économies ressortirent renforcées de la méga-crise- qui, en raison des énormes problèmes urbains qu’ils ont rencontrés, ont amorcé un changement radical en la matière (…)
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X1.1.3.X
De la peur nocturne
T X T XInterview DEFI FUTUR / LA VILLE LA NUIT :
La campagne pendant longtemps a été l’endroit où il ne se passait rien. La population étais alors effrayée par la forêt et l’idée qu’on s’en était fait, les brigands…
Dès que la ville se crée elle introduit l’idée qu’on peut se retrouver, sortir. C’est toute cette vie qui va se développer après avec l’éclairage urbain et finalement l’éclairage électrique qui fait que la nuit est finalement « la nuit de la ville ».
Aujourd’hui que préconisez-vous pour les villes qui veulent effectivement vivre davantage la nuit, oui, mais gaspillage ça peut coûter cher à quoi cela sert-il ?
Ce qu’il faut avant tout c’est bien éclairer, c’est-à-dire que l’éclairage le plus performant serait celui qui permet d’éclairer la ville mais aussi de toujours pouvoir voir les étoiles. Aujourd’hui on ne peut pas voir les étoiles en…
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X1.1.4.X
Plus de naturel
T X T XJ’ai souvent l’occasion de regarder le panorama défiler à la fenêtre du train: passent des hangars agricoles, des entrepôts, des usines dont les bardages métalliques, peu à peu patinés, s’ajoutent doucement au paysage, alors que ça et là des constructions criardes et démodées rappellent ce que fût l’architecture convenable d’il y a dix ou vingt ans. La plupart de ces dernières nous encombrent déjà: de leur actualité passée ne restent qu’une arrogance dérisoire et une effrayante incapacité à vieillir (…)
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X1.1.5.X
Rien que pour vos yeux
T X T X« Depuis toujours l’architecture a offert le prototype d’une œuvre d’art dont la réception s’opère distraitement et collectivement.(…) Il y a deux manières d’accueillir un édifice: on peut l’utiliser ou on peut le regarder. » Walter Benjamin
L’idée de façade, quand elle n’évoque qu’une composition géométrique qui vient donner de façon théâtrale une figure au projet, ne m’intéresse guère. Que la façade appartienne à la ville tout autant qu’au bâtiment est incontestable. Mais que, de là, elle soit considérée comme autonome (…)
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X1.1.6.X
L’expérience sensible
T X T X[ + ]
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X1.1.1.X
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X1.2.X
Propositions
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X1.2.1.X
A HISTORY OF THRESHOLDS: LIFE, DEATH & REBIRTH
T X T XLes seuils sont des invariants anthropologiques : on les retrouve dans toutes les cultures et à toutes les époques. De l’antiquité grecque à l’établissement de la sphère privée au 18ème siècle et la transparence de l’architecture moderne, le seuil a toujours représenté une ligne invisible ou un espace intermédiaire. C’est dans son épaisseur que s’opère les changements et transformations. Il sert à distinguer et articuler un lieu à un autre – des lieux qui sont dans des rapports de discontinuité, d’opposition ou de complémentarité – et à assurer le passage d’un lieu à l’autre.
Au cours de ces dernières décennies, les seuils ont perdu de leur importance dans le cadre de notre expérience quotidienne de l’espace. Ce qui en résulte est un vide croissant entre les gens et les espaces dans lesquels ils vivent.
Le seuil est donc le prisme à travers lequel le Sensual City Studio interroge les façons de produire l’espace aujourd’hui. Franchir un seuil n’est pas anodin : il annonce à chacun qu’il va vivre une expérience. Il exalte la singularité des espaces qu’il sert. C’est pourquoi la disparition des seuils, même passée inaperçue, laisse toute l’architecture à nu, sans relief et sans substance, abandonnée à sa seule objectivité. A cet égard, A History of Thresholds: life, death & rebirth plaide en faveur de la renaissance du seuil ; il fait donc également figure de manifeste pour une architecture humaine.
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X1.2.2.X
L’ARCHITECTURE COMME DESIGN NON-OPPRESSIF
T X T XScénographie │ Aarhus │ Danemark │ 2017
L’infinie expansion de l’urbain nous oblige à repenser la façon dont on veut vivre dans les villes. Notre univers est désormais une superposition d’infrastructures complexes, dont le fonctionnement quotidien n’est rendu possible que par l’omniprésence de la technologie. Celle-ci, si elle nous rend tous les services, n’en est pas moins devenue une composante autoritaire de notre vécu, nous forçant à nous adapter à des nouvelles pratiques de l’espace où nous nous sentons de plus en plus passifs, et de moins en moins acteurs. Les villes et les bâtiments se sont peu à peu affranchis du climat, de la géographie, du temps et des saisons qui passent, des cultures spatiales… (…)
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X1.2.3.X
MINDWALKS
T X T XPromenades mentales à Shanghai. Parce que cette ville est une expérience et une image que l’on porte avec soi. Loin du cliché de la ville générique, elle est une métropole vibrante, à l’image de ses habitants. Pour le comprendre, il faut la parcourir à pied, s’y risquer avec son corps et faire l’épreuve des lieux dans leur matérialité. Les diverses sensations, bruits, odeurs, mouvements, images, effleurements, nous baignent dans une réalité qui s’esquisse pas à pas et se dessine avec plus d’intensité au fur et à mesure de notre promenade. Dans ces quartiers de Shanghai, jusqu’alors méconnus, des histoires apparaissent fugaces ou prégnantes, des traces se révèlent, des figures s’imposent : elles sont autant de points d’entrée qui nous donnent l’opportunité de faire à notre tour partie de la scène urbaine. Entre (tel temps et tel temps), nous avons fait 8 promenades, chacune au sein d’un espace clairement délimité de 2000m par 500m, soit très exactement 1km². L’enjeu était de s’immerger dans une portion de Shanghai pour s’imprégner de ses ambiances, de ses images, de ses histoires et de les restituer sous forme graphique et narrative. Nous vous proposons 8 cartes d’un genre nouveau qui relèvent à la fois du plan, du récit et de la carte sensible. Elles visent moins à situer des éléments topographiques de façon objective qu’à rendre compte de l’expérience vécue et de ses multiples dimensions : le rythme, les impressions, les perceptions et les représentations qui lui sont associées. La subjectivité est ici un moyen de conjurer le détachement entre la métropole et ses habitants, de promouvoir un urbanisme à visage humain. Et de rappeler qu’une ville n’est peut-être rien d’autre qu’une émotion. Editions Sensual City Book, R-Diffusion, 2016.
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X1.2.4.X
LA GARE SENSUELLE
T X T XProjet réalisé │ Paris │ France │ 2012
L’emprise de la gare sur la ville est appelée à s’étendre davantage, la gare s’imposant de nouveau comme un repère urbain. La gare sensuelle est le laboratoire de l’urbanité contemporaine, le lieu où s’expérimente de nouvelles façons d’être ensemble et de fabriquer le Grand Paris de demain. Nous voulons aller vers une gestion efficace des temps urbains. L’établissement d’un vaste réseau de transport en commun ne va pas seulement renforcer l’accessibilité des territoires en assurant un meilleur maillage. Il va radicalement reconfigurer la silhouette temporelle de la métropole parisienne. Le Grand Paris des mobilités est celui qui aiguise le sens visuel, qui renouvelle la perception de l’environnement quotidien et ré enchante le paysage. C’est pourquoi nous sommes convaincus que la question du plaisir visuel doit être au cœur de l’approche qualitative de l’espace.Pour ses usagers, la gare apparait comme un espace capacitaire, répondant aux attentes des modes de vies très divers. Elle devient un espace d’information central sur l’activité culturelle, sportive et sociale des territoires, riches de ressources et d’opportunités. L’urbanité numérique ne doit pas se traduire par une dématérialisation du rapport à l’espace, par un désintérêt pour la gare comme lieu matériel. Elle s’exprime au contraire par le besoin d’espace physique, par la volonté de rehausser les qualités sensibles des lieux d’accueil par l’usage de ses technologies. L’implantation de la dimension interactive dans l’architecture en modifiera la perception et l’expérience.
Nous choisissons de mettre l’accent sur la dimension sensuelle des gares du Grand Paris : leur aura, l’émotion qu’elles suscitent, l’empreinte qu’elles laissent dans l’esprit, le récit qu’elles racontent. Pour nous, l’architecture et le design ne renvoient pas exclusivement à des choses mais à des ambiances partagées. Au-delà de l’espace bâti et des équipements des gares, il s’agit aussi de mettre en forme la lumière et les sons afin de créer un climat accueillant, rassurant, agréable.
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X1.2.5.X
PAVILLON FRANCE EXPO 2010
T X T XProjet réalisé │ Shanghai │ Chine │ 2010
avec Jacques Ferrier Architecture, Agence TER, Scénos Associés, C&E ingénierieIl y a de tout dans une exposition universelle : beaucoup de pavillons sont conçus comme des stands de foire, d’autre comme des attractions, ou encore des sculptures géantes ; rares sont ceux qui visent à être des prototypes d’architecture. Le pavillon France a clairement cette ambition. Cette proposition d’architecture prend naissance dans le thème même du pavillon, la ville sensuelle, thème défini au moment du concours et dont le développement scénographique a été indissociable de la mise au point du projet architectural. L’agence a mené de front la conception du contenant et du contenu. Une opportunité rare pour un architecte, qui m’a permis de pousser plus loin et de façon cohérente les travaux de recherche et de réflexion entrepris ces dernières années. J’avais avec Hypergreen et Concept Office proposé des ‘concepts buildings’, projets qui, bien que virtuels, ont permis d’ouvrir les thèmes d’une architecture pour une société durable au-delà des seules performances énergétiques. Ces deux projets, au-delà de leur frugalité en termes de matériaux et d’énergie, mettaient en avant une nouvelle relation avec la ville et de nouveaux modes d’utilisation des espaces du…
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X1.2.6.X
BELLE MEDITERRANÉE
T X T XChacun a en tête une image particulière de la ville méditerranéenne. C’est, avant tout, une série de sensations : le bleu intense du ciel, le scintillement de la mer, le balancement d’un pin, les linges qui sèchent aux fenêtres, mais aussi la tonalité particulière du vent, le claquement des boules de pétanque, les deux-roues trop bruyants, les conversations qui meurent tard dans la nuit, les odeurs qui envahissent la rue… Toutes ces impressions trouvent difficilement leur place dans un manuel d’urbanisme. Elles sont pourtant ce qui fait la singularité et la beauté de la ville méditerranéenne. Bien au-delà des découpages territoriaux et administratifs, les villes de l’arc méditerranéen partagent, peu ou prou, une culture et des expériences communes. De Gênes à Barcelone en passant par Nice, Marseille et Montpellier, ces 10 millions d’habitants vivent dans un même paysage, face à la mer et le plus souvent adossé aux reliefs marqués de l’arrière-pays. Ils sont baignés par le même climat qui crée des similarités dans les rythmes et les occupations journalières. Sensual City Studio propose d’examiner cet ensemble urbain à travers les usages, les sensations, les atmosphères et souligne la nécessité de réintroduire ces critères dits subjectifs dans l’élaboration de la stratégie urbaine, économique et sociale de ce territoire. Il est urgent de donner une réalité à l’arc méditerranéen, cette métropole vivante et innovante à la pointe d’une économie urbaine durable, idéalement située entre Europe et Afrique. Enrichi d’une contribution du géographe Michel Lussault, le livre Belle Méditerranée, la métropole sensible dessine les outils pour une façon radicalement nouvelle d’aménager la ville au XXIe siècle.
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X1.2.7.X
LES VILLES INVISIBLES
T X T X« Le regard parcourt les rues comme des pages écrites », Italo Calvino
Restitution sensible d’un regard porté sur la ville asiatique. La ville est un paysage qui se construit par le regard. Le spectateur découpe, cadre et assemble des motifs architecturaux disparates en un tout cohérent porté par la singularité de son regard. Aussi, le plaisir qu’elle suscite ne tient pas tant à son étendue qu’à cet acte de composition. Il existe un plaisir spécifique à saisir la ville comme scène et comme panorama, au travers du contraste entre le contexte de sa propre situation et l’étendue que la ville donne à contempler. Le triptyque se construit et se déconstruit, se découvre subtilement, et disparaît entre les pages blanches de l’histoire de la ville qu’il reste à écrire… Triptyque de Pauline Marchetti, inspiré par la lecture du livre d’Italo Calvino. Edition Studio Marant.
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X1.2.1.X
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X1.3.X
Films
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X1.3.1.X
MATÉRIALITÉ.MOUVEMENT.RÉSISTANCE
T X T XInstallation d’un diptyque vidéo dans le cadre de l’exposition Impressionismus, présentée à l’Architektur Galerie Berlin du 17/03 au 29/04/2017.
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X1.3.2.X
10 MAI 2016 : RENTRÉE DES CLASSES
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X1.3.3.X
LE FILM DE LA VILLE SENSUELLE
T X T XDe Mai 2010 à Novembre 2010, Le Pavillon France met en scène la ville sensuelle tout au long du parcours principal dans de grandes images vidéo qui composent une vaste fresque animée le long de la rampe. Cette fresque spectaculaire est divisée en huit grandes séquences. Les images amènent le visiteur du pavillon dans les paysages urbains français et mettent en valeur les thèmes du pavillon : une ville qui à l’homme pour centre –les espaces publics et la vie collective – et qui se réconcilie avec les éléments naturels – les saisons, l’eau, le ciel, les paysages.
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X1.3.4.X
À TOUS LES REPAS PRIS EN COMMUN, NOUS INVITONS LA LIBERTÉ À S’ASSEOIR
T X T XFilm réalisé par Pauline Marchetti et Philippe Simay dans le cadre de sa résidence à la Cité de l’architecture et du patrimoine à Paris, France, en 2014.
© Pauline Marchetti, Philippe Simay │ 2014
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X1.3.1.X
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X1.4.X
Conférences
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X1.4.1.X
2018 The Sensual City, Direction de l’Urbanisme, Pully, Suisse
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X1.4.2.X
2018 PechaKucha, Atelier Néerlandais, Paris, France
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X1.4.3.X
2018 The Sensual Station, Atelier Néerlandais, Paris, France
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X1.4.4.X
2018 Les rendez-vous de demain #6 : quels styles de vie, demain, en Méditerranée, Théâtre du Gymnase, Marseille, France
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X1.4.5.X
2017 Architecture as a non-oppressive design, Ryerson University, Toronto, Canada
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X1.4.6.X
2017 Ecological Urbanism and sustainable urban design: Non-oppressive Design, Institut Français de Pékin et Tongji University de Shanghai, Chine
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X1.4.7.X
2017 The Architecture as a Non-Oppressive Design, dialogue avec Philippe Simay, Rising Architecture Week, Aarhus, Danemark
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X1.4.8.X
2017 The Sensual City, Technische Universität, Brunswick, Allemagne
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X1.4.9.X
2017 Skin, Double Skin, a Sensual Approach to Building Envelope, Palazzo Beltrade, Milan, Italie
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X1.4.10.X
Conférences 2009 – 2018
T X T X[ + ]
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X1.4.1.X
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X1.1.X
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X2. X
Climat
L’architecture n’est pas qu’une question de construction.
C’est aussi une question d’atmosphère.
Il est aujourd’hui possible de créer des environnements plus confortables et économes en énergie sans se départir de la volonté première de l’architecte qui le guide dans le choix d’une atmosphère. Cela passe par la maîtrise des techniques environnementales qui permettent de mieux gérer les flux, la lumière, les sons et la température. Encore faut-il accepter de ne pas vouloir tout contrôler. La recherche d’une maîtrise des ambiances a par exemple conduit à créer des espaces neutres et aseptisés, centrés sur eux-mêmes, totalement coupés du dehors. Comme ces gigantesques serres qui s’autorégulent, quel que soit le lieu où elles se trouvent. Fermées sur elles-mêmes et identiques à elles-mêmes en toute circonstance, elles sont une négation du monde extérieur. Paradoxalement, la préoccupation contemporaine sur le réchauffement climatique nous conduit à créer des mondes sans climat, où sont bannis les désagréments mais aussi les plaisirs des différentes saisons. Or, ce qui fait l’atmosphère d’un lieu, c’est précisément sa capacité à reconnaître le climat, à s’adapter au moment et non à le nier. L’architecture bioclimatique considère que le climat n’est pas hostile mais qu’il est au contraire source de bien-être. C’est une architecture qui apprend à composer avec les effets des saisons, pour pouvoir, grâce à cet à-propos, librement s’en préserver ou s’y exposer.▶-
X2.1.X
Propositions
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X2.1.1.X
VILAMOURA UPTOWN
T X T XProjet en cours | Vilamoura | Portugal | 2017
avec Jacques Ferrier Architecture, Franck Boutté Consultants, Estudi Marti Franch et ADA
Notre projet pour Uptown donne le ton pour une nouvelle vision urbaine : celle de Vilamoura age 3. Il illustre les nouvelles façons de vivre la ville des loisirs, et définit une nouvelle expérience de la villégiature.
Nous avons bâti le projet non pas autour de la voirie existante, qui est bien sur entièrement conservée, mais sur le ruban de la vie collective qui rassemble les parcours doux au cœur du site et le connecte aux parcours existants à Vilamoura, tant côté ville que côté parc naturel jusqu’à la plage. Il est le signe qu’à Uptown, la voiture n’a pas le premier rôle. Fédérateur de l’identité originale de Uptown et de sa haute ambition environnementale, le ruban propose aux résidents des activités sportives, de détente et pédagogiques.
L’autre armature du projet est celle de la structure du paysage que nous mettons en place ; elle a pour ingrédients principaux la topographie, le cycle de l’eau, le vent, la frugalité méditerranéenne. Le paysage est une composante majeure de Vilamoura ; amplifié dans une perspective écologique, il trouve tout sa place à Uptown. Créateur d’intimité pour les résidents, il cadre les vues sur le grand panorama et révèle partout la beauté de ce site en belvédère.
I M G X▶ -
X2.1.2.X
FENÊTRE SUR LE CLIMAT
T X T XProjet réalisé │ Shanghai │ Chine │ 2015
Fenêtre sur le climat est une installation qui invite à ralentir, qui oblige le corps à s’arrêter pour mieux méditer et réfléchir à la condition du corps humain dans la ville. Conçue comme un lieu propice à la contemplation, sa matière lui donne un statut d’artefact sensible, qui réagit au climat, à l’intensité de la lumière, aux mystères de la nuit… Construit en céramique et en acier inoxydable, cette installation pérenne située au cœur d’un quartier en pleine mutation de Shanghai impose son rythme naturel et sa sensualité dans un monde urbain sans cesse plus rapide et plus aliénant. Imaginée par le Studio pour évoquer la ville en devenir, elle symbolise la ville intelligente et sensible dans son rapport à l’être humain qui doit dépasser et assouplir la ville technique et technologique.
I M G X▶ -
X2.1.3.X
AGDE LITTORAL
T X T XConcours │ Agde │ France │ 2014
avec Jacques Ferrier Architecture
La ville littoral méditerranéenne est, avant tout, une série de sensations : le bleu intense du ciel, le scintillement de la mer, le balancement d’un pin, les linges qui sèchent aux fenêtres…comme dans la carte postale, mais encore les rais de lumière qui strient la fraiche pénombre de la pièce à l’heure de la sieste ; mais c’est aussi les bruits, la tonalité particulière du vent, le claquement des boules de pétanque, les conversations qui meurent tard dans la nuit ; les odeurs de cuisine qui envahissent la rue avec l’intimité des repas, du parfum des passants un peu trop fort, de l’huile solaire l’été, de pollution exacerbée par la chaleur qui se mêlent à celles d’épices, de romarin, de lavande….. Toutes ces impressions trouvent difficilement leur place dans un manuel d’urbanisme.
Extrait du livre « La Belle Méditerranée », Sensual City Studio
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X2.1.4.X
WE LOVE SENSUAL CITY
T X T XProjet réalisé | Paris | France | 2012
Pourquoi SCS aime We Love Green ?
Face à la raréfaction des ressources naturelles, il est aujourd’hui nécessaire de faire beaucoup avec peu et d’inventer une nouvelle économie du partage. Sensual City Studio s’associe à We Love Green pour promouvoir une conception durable de l’architecture, fondée sur le réemploi et le recyclage des matériaux.We Love Sensual City est une installation constituée d’arceaux métalliques et de pans de tissus sur lesquels sont imprimés des photographies. Ce qui apparait de prime abord comme une exposition photographique sur la ville asiatique fait rapidement place à un parcours sensoriel. Cheminant à travers les pans de tissus, à l’image du linge qui pend aux fenêtres, le visiteur est invité à faire l’expérience des sons, des textures, de la lumière et du vent tout en découvrant ce qui fait la qualité du paysage urbain asiatique. Dans cette évocation sensible, cette métropole n’apparait plus comme le symbole de la ville générique, froide et standardisée, mais au contraire comme une source d’inspiration pour faire coexister le contemporain et le vernaculaire, dont les villes européennes ont beaucoup à apprendre.
I M G X▶V I D X▶ -
X2.1.5.X
ECO-RESORT TAGHAZOUT
T X T XConcours │ Taghazout │ Maroc │ 2014
avec Jacques Ferrier Architecture
La ville des loisirs.
Sur l’Arc Méditerranéen, les équipements pour le spectacle et la musique, les cinémas, les musées, les médiathèques mais aussi la variété toujours plus grande des équipements de loisir et de détente, doivent être considérés non plus comme exclusivement liés à des ‘centre-ville’ mais comme une offre disposée sur l’ensemble du territoire urbain, en cortège le long de la bande littorale. Commerce, loisirs, culture –celle-ci étant condamnée à sortir de sa tour d’ivoire- ont tout à gagner à être mis en perspective de l’horizon maritime dans une vision synergique et globale.
Extrait du livre « La Belle Méditerranée », Sensual City Studio
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X2.1.6.X
PUDONG CONFERENCE CENTER
T X T XProjet en cours │ Shanghai │ Chine │ 2014
avec Jacques Ferrier Architecture
En Chine il est urgent de construire donc on peut prendre le risque de faire un bâtiment radical, expérimental, ce n’est finalement qu’un projet parmi d’autres… Nous avons emballé le bâtiment d’une façade double peau en aluminium. Elle est étonnante par les proportions qu’elle prend (90 000 m2) qui créent un effet d’insistance. En France les élus ou les clients ont toujours peur de ce qu’ils voient comme de l’uniformité, de la monotonie. C’est ce qui se traduit dans les ZAC par exemple par un catalogue de différents bâtiments. Or là on arrive à emporter l’adhésion d’un client sur une même solution de façade homogène. C’est très radical après une fin de XXème siècle qui nous a habitués à une sorte de pittoresque moderne, un kaléidoscope de matériaux et de couleurs notamment dans les quartiers nouveaux. Cela renoue avec la ville et l’architecture classique, calme : des villes entières faites avec un matériau : la pierre, blanche, dorée ou grise, selon le contexte local. C’est donc le moyen de calmer le jeu sans avoir une grande diversité d’écriture.
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X2.1.1.X
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X2.2.X
Fresque
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X2.2.1.X
La neige
T X T XPlan large séquence. Couleur dominante BLANC
Extérieur │ Jour puis nuit │ Paris
Début de la boucle.
Eclairée par la lumière laiteuse du plein hiver, l’Ile Saint-Louis est filmée en travelling depuis un bateau mouche qui avance le long des quais de la Seine. Les hôtels particuliers, les quais de l’Ile Saint-Louis défilent sous un épais rideau de neige. Le jour décline lentement sur ce paysage maculé de blanc. Le soir tombe et la ville s’illumine de toute part. Au loin, une fenêtre s’allume sur la façade d’un immeuble. La silhouette d’un enfant apparaît derrière le carreau. La neige tombe de plus belle dans un profond silence, jusqu’à former un écran blanc.
Fin de la boucle.V I D X▶ -
X2.2.2.X
La pluie
T X T XPlan séquence, accompagné de zooms.
Intérieur │ Soir │ Paris
Début de la boucle.
Le ciel se couvre brusquement d’épais nuages. Une forte pluie de printemps tombe en trombe sur la ville. La concorde est filmée sous la pluie, depuis l’intérieur d’une voiture qui fait le tour de la place. La pluie apparaît dans la lumière dorée des phares. Surpris par l’averse, les passants courent joyeusement pour s’abriter. Seul un couple d’amoureux reste là à s’embrasser sous la pluie au pied de l’obélisque. L’eau ruisselle de toute part : sur les façades, les parapluies, dans les caniveaux. Les lumières de la ville apparaissent à travers le pare-brise ruisselant d’une voiture. L’eau glisse le long de l’objectif de la caméra, si bien que l’image se tord, se floute.
Fin de la boucle.V I D X▶ -
X2.2.3.X
Le soleil
T X T XPlan fixe séquence.
Extérieur │ Plein après-midi │ Paris
Début de la boucle.
Dans la chaleur du plein été, la lumière éclatante estompe les contours et dessine des ombres intenses sur le sol. Les pattes et le premier étage de la tour Eiffel sont filmés de près, en plan fixe. On aperçoit le va et vient des visiteurs dans un des pieds de la tour Eiffel. Le temps semble suspendu. Pourtant on remarque que le soleil décline doucement changeant les reflets et la vision que l’on se fait de la ville.
Fin de la boucle.V I D X▶
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X2.2.1.X
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X2.3.X
Leitmotive
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X2.3.1.X
Diaporama 1
I M G X▶ -
X2.3.2.X
Diaporama 2
I M G X▶ -
X2.3.3.X
Diaporama 3
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X2.3.1.X
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X2.1.X
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X3. X
Paysages construits
Dans une société de plus en plus urbanisée et industrialisée, dont les effets sur l’environnement sont destructeurs, il est nécessaire de réarticuler ville et nature. Les attentes réitérées des citadins sur le désir d’une réelle proximité avec la nature en ville expriment suffisamment que l’on n’est plus désormais dans une vision de la ville où l’on tient la nature à distance mais au contraire dans une volonté de symbiose où l’on cherche un ressourcement par la nature. La nature dont on parle ici ne peut être réduite à quelques points de végétation qui se donne trop souvent à voir comme une nature domestiquée. Ce dont il est question aujourd’hui est davantage l’idée d’écosystèmes organisés au cœur même de la ville, favorisant l’existence d’une flore et d’une faune spontanées. Cette biodiversité représente le tissu vivant de la ville, là où elle peut se régénérer en mobilisant les forces de germination et de dissémination. Si nous permettons à cette nature de reprendre sa place, nous apprendrons aussi à être attentifs à tout ce que l’urbanisme de géométrie nous a fait oublier : la qualité de l’eau ou de l’air, le rythme des saisons, l’alternance du jour et de la nuit. Autant d’aspects essentiels à notre condition d’être vivant trop souvent ignorée… Dans cette approche nouvelle, la ville n’est pas qu’un simple paysage où se mêlent le naturel et l’artefact, c’est un milieu habité, un tissu vivant où différents organismes s’équilibrent entre eux.
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X3.1.X
Propositions
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X3.1.1.X
EXPO FRANCE 2025
T X T XConsultation │ France │ 2015
La France accueille le monde.
On peut sans se tromper prédire que la prise de conscience d’une architecture moins formelle et davantage au service des hommes va s’accentuer dans les années à venir. L’Exposition2025 doit traduire cette pensée nouvelle au service d’un meilleur monde métropolitain. Dans cette optique, les pavillons du Village global , constructions temporaires de taille équivalente pour chaque nation, seront une opportunité de créer une émulation sollicitant l’intelligence et la pertinence des solutions constructives, plutôt que le seul caractère spectaculaire. Les moyens de chaque nation seront mieux répartis entre contenant et contenu : les spectacles, rencontres, activités interactives étant le but premier de chaque pavillon pour y associer les visiteurs. Ces pavillons nationaux d’un nouveau type fonctionnent à la fois comme des entités autonomes dédiées à l’exposition et aux évènements offerts par chaque nation, et comme une assemblée de pays contribuant ensemble à porter un message commun sur le thème de l’exposition. La compacité du site favorise se rapprochement pour créer une atmosphère de proximité des nations les unes avec les autres, à une échelle inédite dans les précédentes expositions universelles.
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X3.1.2.X
IGNITION PARK
T X T XConsultation │ South Bend │ USA │ 2012
avec Jacques Ferrier Architecture
Ignition Park est un espace de travail innovant tant du point de vue technologique, environnemental que social. Notre projet développe plusieurs fonctionnalités qui créent une interaction d’usages et une nouvelle atmosphère au sein du TechnoPark. Les bâtiments sont en interaction avec leur environnement ce qui invite à adopter des comportements en faveur du développement durable. Le parking devient une couche souterraine qui se déploie sur le site comme un tapis vert. Ce paysage construit apporte un sentiment de sécurité et une qualité architecturale grâce à la lumière naturelle et la continuité visuelle.
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X3.1.3.X
NEUE NATIONALGALERIE
T X T XConcours │ Berlin │ Allemagne │ 2015
Pour le projet d’extension de la Neue Nationalgalerie, nous avons imaginé un espace public planté de bouleaux qui transcrit les intensités urbaines dans un landscape puissant. Colonisant l’ensemble du périmètre d’étude, les arbres s’installent au travers d’une grille qui organise les différentes échelles d’espaces publics.
La densité des bouleaux, arbres caractéristiques de la forêt européenne continentale, homogénéise le paysage et leurs troncs blancs éclairent l’ensemble urbain aujourd’hui disparate en reflétant la lumière naturelle.
Ce landscape semble sortir du musée, comme si celui-ci devenait la première pierre d’un nouveau site homogène : l’ile aux musées.
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X3.1.4.X
LA FABRIQUE
T X T XConsultation │ Aulnay-sous-bois │ France │ 2013
avec Jacques Ferrier Architecture et agence TERNotre démarche s’inscrit dans une réflexion autour de la reconstruction d’un site de 180 Hectares dans un territoire stratégique entre les aéroports et le centre de Paris.
Le projet de « la Fabrique » se développe selon 5 échelles de projets successives : site, macro-lot, dispositif (lot), espaces publics et bâtiments, auxquelles se rajoute une cinquième primordiale : celle du territoire et donc celle de la connexion et des interfaces entre le site et son contexte plus ou moins immédiat. Ces grands niveaux de réflexion et d’intervention sont fondamentaux, ils s’imbriquent et se développent selon une même logique de création appliquée à des échelles différentes. Ils permettent de penser « la Fabrique » comme un tout cohérent, tout en donnant la possibilité de la produire par phases et par pièces successives.
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X3.1.5.X
VILLAGE VIP STADE ROLLAND GARROS
T X T XConcours │ Paris │ France │ 2012
avec Jacques Ferrier Architecture
Roland Garros doit conserver son identité unique par rapport aux autres tournois du Grand Chelem. Nous proposons que l’ensemble du site de Roland Garros, et en particulier le triangle historique, soit considéré comme un paysage global réalisant l’intégration de la ville et de la nature. Bâtiments et espaces paysagers ne font plus qu’un afin de réaliser un véritable « paysage-construit » au coeur de Paris. Ce concept de paysage construit est un principe adaptable avec le projet que mettra en place le paysagiste choisi pour la mission de paysagisme. Les deux missions étant clairement séparées, nous avons conçu une stratégie d’intervention qui permettra une intégration des deux projets : restructuration des bâtiments du triangle historique (hors courts principaux) et paysage, afin que l’ensemble des missions aboutissent à un projet homogène et cohérent comme demandé dans le plan guide. Notre projet, que nous avons nommé «Roland Garros et le printemps», affirme sa dimension sensuelle et sensible. Roland Garros par son ambiance, son emplacement et les fonctions qu’il accueille, est un lieu de plaisir urbain où l’ensemble des sens des visiteurs, des joueurs et des organisateurs doit être mis en éveil. Les bâtiments et les aménagements que nous proposons révèlent cette part sensible, en s’inscrivant dans une topographie globale qui guide toute la conception de notre parti architectural. Les trois éléments principaux sur lesquels nous sommes amenés à réfléchir plus particulièrement : le bâtiment d’organisation, les courts annexes et l’interface avec les soussols, se déclinent en trois types de paysage-construit : la montagne belvédère, les collines, les grottes souterraines. Ce paysage rentre en raisonnance avec le printemps, saison où se déroule le tournoi.
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X3.1.6.X
LA FRESQUE DU RESTAURANT LES 6 SENS
T X T XIntervention artistique et plastique d’Anna Ferrier pour l’intérieur du restaurant du Pavillon français.
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X3.1.1.X
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X3.2.X
Fresque
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X3.2.1.X
Le pissenlit
T X T XPremier écran : Point de vue macroscopique.
Extérieur │ Fin d’après-midi │ Lieu au choix.
Début de la boucle.
Des pissenlits ont poussé entre deux dalles de bétons. Les petites fleurs jaunes tremblent dans le vent. Une abeille vient se poser sur les pistils.
Fin de la boucle.V I D X▶ -
X3.2.2.X
La plante sur le balcon
T X T XDeuxième écran : Traveling de plans serrés.
Extérieur │ Midi │ Lieu au choix.
Début de la boucle.
Les mains d’une ménagère arrosent les géraniums de son balcon. L’ombre des platanes joue sur le sol d’une place ensoleillée où s’est organisée une partie de boules de pétanque. Un oiseau chante à tue-tête sur la branche d’un arbre. Derrière lui, apparaît en profondeur le paysage urbain légèrement bleuté. Le soleil qui d’abord ravive ces couleurs finit par éblouir l’ensemble.
Fondu au blanc.V I D X▶ -
X3.2.3.X
Le paon
T X T XTroisième écran : Succession de plans moyens.
Extérieur │ Tombée de la nuit │ Ville au choix.
Début de la boucle.
– Ouverture au noir –
Un grand parc en hauteur de la ville à la tombée du soir. Les promeneurs prennent les portes de sorties. Les lampadaires du parc s’allument les uns après les autres. Dans les aires de jeux, les toboggans sont vides. Les jets d’eau s’allument arrosant les vastes pelouses et les colonies de narcisses. Tout est calme, rien ne bouge, juste les jets d’eau qui tournent en cadence. La silhouette d’un paon surgit de la nuit. Il traverse lentement ce paysage comme dans un rêve. Il pousse un cri qui résonne en écho dans le silence du parc. Au loin, les lumières de la ville scintillent. Le jour se lève. Les pelouse du parc se remplit pour devenir un grand solarium.
– Fondu au noir –
Fin de la boucle.V I D X▶ -
X3.2.4.X
Le jardin vertical
V I D X▶
-
X3.2.1.X
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X3.3.X
Leitmotive
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X3.3.1.X
Diaporama 1
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X3.3.2.X
Diaporama 2
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X3.3.3.X
Diaporama 3
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X3.3.1.X
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X3.1.X
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X4. X
Au bord de l’eau
Recueillie, transportée, partagée, l’eau est au cœur de la vie urbaine. Longtemps avant que les canalisations et les robinets individualisent notre rapport à l’eau, le puits ou la fontaine a organisé la vie des communautés, faisant de l’eau un élément de sociabilité. C’est aussi autour d’elle que se sont dressés les grands axes de communication, de circulation assurant le transport des marchandises, des hommes et des savoirs. Pourtant, aujourd’hui, la ville semble davantage habitée par ses peurs de l’eau : inondations, pollutions, risques sanitaires, hygiène, l’eau potable, rivières propres, assèchement des nappes phréatiques. Il est nécessaire de retrouver une magie de l’eau. Derrière la banalité de notre rapport à l’eau, on redécouvre la trace d’un imaginaire urbain façonné far l’eau. C’est par exemple le cas des villes portuaires, ou de l’eau des mers lointaines, exotiques. L’eau des fleuves renvoie au passage du temps, à l’oubli. L’eau des lacs est celle de la contemplation et de l’apaisement des sens tandis que l’eau des plages à proximité des centres urbains est celle de la récréation et de la joie. Toutes ces eaux qui ne sont qu’un seul et même élément rendent la ville plus fluide et plus profonde.
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X4.1.X
Propositions
-
X4.1.1.X
LAKES
T X T XProjet en cours | Vilamoura | Portugal | 2017
avec Jacques Ferrier ArchitectureI M G X▶ -
X4.1.2.X
MOBILIER 108
T X T XProjet construit │ Rouen │ France │ 2017
Réalisation du hall, du mobilier et de la signalisation du siège de la Métropole Rouen Normandie.
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X4.1.3.X
TABLEAU MÉDITERRANÉE
T X T XProjet en cours │ Sète │ France │ 2016
avec Jacques Ferrier Architectures et C&t ingénierieNous envisageons le voyage comme un processus ; un processus unificateur, qui institue la nouvelle gare de Sète comme un rouage essentiel dans la constellation des lieux qui le constituent. L’expérience de ce voyage doit donc être sensible et entretenir l’imaginaire généré depuis des siècles par la mer Méditerranée. L’occasion est belle : il s’agit de montrer que le port, trop longtemps dissocié de la ville, appartient également à un territoire immense qu’il paraît aujourd’hui pertinent de mettre en scène, en figurant de manière poétique les potentiels liés à un tel élément géographique.
Nous projetons donc une proposition graphique capable d’évoquer la force et la richesse d’un tel territoire. La gare est visible depuis des situations singulières : le mont Saint-Clair et le nouveau restaurant dominent ainsi le projet de manière privilégiée. Son aménagement vise donc à créer un tableau, une scène spécifique dans le port et dans la ville, à la mesure des 18 hectares du pôle passagers et de l’immensité du site.
La carte de la mer Méditerranée, figurée par un liseré épais de couleur bleue, s’imprime sur le plan masse de la gare et matérialise les contours des côtes, créant ainsi une ellipse entre le lieu de départ celui de l’arrivée. À l’instar d’un liseré d’écolier, ou d’une carte aux trésors. L’objectif ? Développer tout autant l’imaginaire que l’expérience de l’usager : inviter au voyage, à la déambulation, au rêve.
Nous proposons ainsi de lire la Méditerranée comme une infrastructure paysagère et géographique porteuse d’histoire et d’identités, fondée sur une image commune qui lie le nord et le sud des côtes méditerranéennes. Rien ne réunit davantage la gare et les destinations qu’elle dessert que la mer qui les sépare.
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X4.1.4.X
HUANGPU RIVER EAST SIDE BANK
T X T XLauréat concours │ Shanghai │ Chine │ 2016
avec Jacques Ferrier Architecture, TER, Concepto, AND Shanghai
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Exemple de recherche appliquée : « In these hitherto little-known place of HuangPu, stories seem ephemeral and eloquent, tracks and traces reveal themselves, figures become established – all of which are points of entry that offer us the opportunity, in turn, to form part of the urban scene. These fragments of HangPu, plucked at random from the nets strewn across the territories of our 21 km, are above all rich and complex; for the sensitive passer-by, they bristle with a thousand human stories. In each of these places, time and space together conspire to weave dense, diverse webs. The various sensations, sounds, smells, sights, movements and contacts of these places wash over us, plunging us into a reality that becomes clearer with each step, conjuring an increasingly intense image as our journey continues. » extrait de MindWalks
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X4.1.5.X
PARQUE DEL RIO MEDELLIN
T X T XConcours │ Medellin │ Colombie │ 2013
avec TER, Jacques Ferrier Architecture, La Fabrique Urbaine, Maria Mercedes JaramilloLe fleuve est l’icône principale de la ville, l’espace commun à tous et pour tous, elle est le lieu de l’affichage de toutes les innovations qui ont lieu à Medellin et le lien entre les équipements et les entreprises les plus représentatifs. La rivière est l’espace commun à toutes les communautés, un espace de participation et de dialogue. C’est un observatoire des changements de la ville qui participe au dialogue entre les citoyens et leur territoire. Les projets portent une forte ambition en terme d’usages: des bâtiments- infrastructures, des bibliothèques-parc… Ils deviennent des espaces de compréhension et d’apprentissage, des stratégies économiques et sociales qui ont eu lieu à Medellín.
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X4.1.6.X
NAVY PIER CHICAGO
T X T XConcours │ Chicago │ USA │ 2011
Notre proposition pour le Navy Pier de Chicago est fondée sur la création d’un paysage urbain étonnant, qui mettra en jeu la nature et le mouvement. L’environnement jouera un rôle majeur quant à la définition des techniques mises en oeuvre pour les déplacements, les constructions, la gestion de l’énergie, le rapport à l’eau. Ce projet sera exemplaire dans sa conception et dans son mode de fonctionnement. Le navy Pier devient un paysage construit s’avançant sur le lac mais aussi s’ancrant dans la trame de la ville. L’exemplarité de navy Pier en matière d’urbanisme durable est mise en scène par des interventions artistiques qui ponctuent le parcours. Le thème en est la communion entre la ville, l’eau, le vent et la diversité des lumières du ciel.
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X4.1.7.X
MUSEE DE LA VILLE DE YICHANG
T X T XConcours | Yichang | Chine | 2013
Le musée d’histoire de la ville de Yichang est situé à la pointe du mall culturel. Il tourne le dos à la montagne et s’ouvre sur l’eau des bassins. Le musée rejoint le mall culturel grâce à une grande passerelle qui semble flotter au dessus des bassins. C’est un bâtiment qui doit raconter une histoire, celle de la ville de Yichang. Il répond à la tradition des poètes de la région en proposant de recréer l’atmosphère des gorges des bords du fleuve Yangtze. En effet, un grand vide perfore le bâtiment et laisse la lumière naturelle pénétrer au cœur du projet. Cela permet d’avoir une vue dégagée sur le ciel depuis les espaces publics situés directement en dessous. Au fond de ce vide, un cours d’eau coule au sol. La présence de l’eau rappelle au visiteur l’importance de la géographie dans l’histoire de la ville.
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X4.1.8.X
GARE MARITIME DE SETE
T X T XProjet en cours │ Sète │ France │ 2014
avec Jacques Ferrier Architecture et C&t ingénierie« Il n’est pas de spectacle pour moi qui vaille ce que l’on voit d’une terrasse ou d’un balcon bien placé au-dessus d’un port… L’oeil, dans ce poste privilégié, possède le large dont il s’enivre et la simplicité générale de la mer, tandis que la vie et l’industrie humaines, qui trafiquent, construisent, manoeuvrent tout auprès, lui apparaissent d’autre part. »
Paul Valéry – Inspirations méditerranéennes – Paris le 15 février 1934
Le terminal maritime de la ville de Sète est bien plus qu’une gare ; c’est un point de départ vers une destination exceptionnelle, la Méditerranée, espace d’histoire et de culture qui réunit l’Europe et l’Afrique, la Méditerranée de Fernand Braudel et d’Albert Camus, le Maghreb, l’Algérie et notre histoire commune. Témoin du passé et tourné vers le futur, c’est un lieu porteur de nos espoirs et projets pour l’espace méditerranéen. Le terminal maritime est également un point d’arrivée ; arrivée sur le lieu le plus remarquable de la côte languedocienne, une irrégularité de relief dans l’horizontalité calme et continue des lagunes. Paysages issus du mélange improbable des pins, des vignes, des étangs et des bassins par-dessus lesquels flottent, ici et là, les silhouettes intrigantes et dégingandées des superstructures du port industriel. Nous avons conçu le terminal passagers de Sète, comme l’on conçoit un film cinématographique, c’est à-dire en élaborant plusieurs plans-séquences spatiaux et temporels, selon les modes de transports, selon le sens des déplacements, rythmés par des parcours animés d’atmosphères variées et sensibles. Pour nous l’expérience vécue dans la gare et sur l’ensemble du site fait déjà partie du voyage à part entière. Il s’agit dans le sens de l’embarquement d’une invitation au voyage et dans le sens du débarquement d’un accueil bienveillant.
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X4.1.1.X
-
X4.2.X
Fresque
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X4.2.1.X
L’eau et ses reflets
T X T XPremier écran : Plan serré.
Extérieur │ Midi │ Marseille.
Filmée en plan très serré, l’eau miroitante et mouvante de la mer sous le soleil du plein été donne une impression presque surréelle. -
X4.2.2.X
Paris depuis la seine
T X T XDeuxième écran : Travelling depuis un bateau mouche.
Extérieur │ Midi │ Paris.
Fondu au noir.
La limite eau ciel reste au centre de l’image. Succession de vues sur les ponts de Paris et découverte de la ville depuis l’eau.
Fondu au noirV I D X▶ -
X4.2.3.X
Marseille depuis la mer
T X T XTroisième écran : Plan large et fixe.
Extérieur │ Nuit │ Marseille.
L’image est divisée à l’horizontale, la moitié inférieure de la projection est occupée par l’eau.
Début de la boucle.
La côte Marseillaise est filmée de jour, on découvre la ville dans sa longueur, qui se développe le long de la Méditerranée.
Fin de la boucle.V I D X▶ -
X4.2.4.X
Mer depuis Marseille
T X T XQuatrième écran : Succession de plans larges.
Extérieur / fin d’après-midi / Marseille.
Début de la boucle.
Vue de la mer depuis la ville de Marseille. Au détour d’une rue, depuis les hauteurs, entre deux maisons… La découverte de la mer cahnage l’horizon et la perception de la ville.
Fin de la boucle.V I D X▶ -
X4.2.5.X
Le jardin vertical
V I D X▶
-
X4.2.1.X
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X4.3.X
Leitmotive
-
X4.3.1.X
Diaporama 1
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X4.3.2.X
Diaporama 2
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X4.3.1.X
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X4.1.X
-
X5. X
Dans le ciel
La skyline est devenue l’un de nos horizons urbains, créant une familiarité nouvelle. Le terme, autrefois réservé aux métropoles américaines, s’applique désormais aux grandes villes du monde entier, elles aussi en voie de verticalisation. La skyline est un paysage construit par le regard. Elle n’existe pas sans un spectateur qui découpe, cadre et assemble des motifs architecturaux disparates en un tout cohérent porté par la singularité de son regard. Aussi, le plaisir qu’elle suscite ne tient pas tant à son étendue qu’à cet acte de composition. Il existe également un plaisir spécifique à saisir la ville comme scène et comme panorama, au travers du contraste entre le contexte de sa propre situation et l’étendue que la skyline donne à contempler. Mais la skyline peut aussi devenir source d’inquiétude. L’implantation des tours recompose un paysage urbain et bouleverse, parfois violemment, les représentations historiques qui y étaient associées. C’est pourquoi la skyline est devenue un objet de débat autant que de contemplation. Discuter d’urbanisme impose désormais de prendre en compte une réflexion sur la skyline des villes. L’enjeu est d’apprendre à partager des vues et à s’accorder sur la découpe du ciel. Si le sol et les bâtiments ont des propriétaires, la vue, elle, appartient à tous. Dans les villes, un « droit à la vue » doit désormais être pris en compte, car le paysage urbain est un bien commun.
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X5.1.X
Propositions
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X5.1.1.X
IMPRESSIONISMUS
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X5.1.2.X
GUGGENHEIM HELSINKI
T X T XConcours │ Helsinki │ Finlande │ 2014
Comme le musée de New York ou celui de Bilbao, le musée d’Helsinki est un bâtiment icône qui incarne l’esprit de l’époque. Il s’affirme d’abord par sa dimension urbaine. Le phénomène culturel du Guggenheim se manifeste comme une vibration dans le port. Plateforme événementielle, il exprime toute la créativité de la capitale du design (…)[ + ]
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X5.1.3.X
THE INVISIBLE CITY
T X T XConcours | New York | USA | 2015
avec C&t ingénierie«On marche des jours et des jours à travers les arbres et les pierres. L’œil s’arrête rarement sur une chose et seulement lorsqu’il reconnaît dans cette chose le signe d’une autre : une empreinte dans le sable indique le passage d’un tigre, un marais la présence d’eau souterraine, les fleurs d’hibiscus la fin de l’hiver. Tout le reste est silencieux et interchangeable. Arbres et pierres sont seulement ce qu’ils sont. » Italo Calvino, Les villes invisibles, 1972
Notre proposition « le mur sans mur » est un espace de parole, de partage ouvert aux enjeux politique et démocratique de la cité.
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X5.1.4.X
23 KM ET 24 TOTEMS
T X T XConcours | Shanghai | Chine | 2016
Là où l’esprit souffle
Le totem dégage une forte charge symbolique : repère identitaire d’un territoire en mutation, il manifeste par sa verticalité et sa structure sculpturale une présence poétique et mystérieuse. Dans un contexte urbain marqué par le changement et le mouvement cette force tranquille offre à ceux qui le découvrent une expérience sensible et sensorielle. Objet précieux et finement tissé, il est constitué d’un assemblage de modules, témoignage tactile et visuel d’un savoir-faire local. La céramique incarne cette beauté constructive par sa matérialité évocatrice. Le totem crée une centralité et son tissage inerve le territoire. Son rayonnement au sol permet d’externaliser les services qui répondent à une urbanité contextualisée pour chaque site. Objet fantastique, le totem est également un signal vivant, évolutif : le rideau de LED qui l’entoure absorbe les éléments constitutifs de son environnement (lumière changeante en fonction du climat, des temporalités diurne/nocturne, reflet de l’eau du fleuve).
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X5.1.5.X
HÔTEL À DUBROVNIK
T X T XConcours │ Dubrovnik │ Croatie │ 2013
avec Jacques Ferrier Architecture
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X5.1.1.X
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X5.2.X
Fresque
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X5.2.1.X
La ligne des toits
T X T XPremier écran : Succession de plans d’ensembles filmés en hauteur.
Time laps.
Extérieur | Jour puis nuit | Paris et Marseille.
Le cadre est composé de manière à ce que l’horizon du ciel soit toujours à mi-écran et dessine une ligne qui divise l’image en deux.
Début de la boucle.
Paris et Marseille sont filmées tout au long d’une journée jusqu’à la nuit. Les cheminées et les toits des villes apparaissent dans toute leur diversité. Ils se découpent à l’horizontal sur un vaste ciel qui empreinte toutes les teintes : du ciel pastel de l’aube, au ciel bleu et nu du plein après midi, au rouge sang du coucher de soleil jusqu’au bleu anthracite de la nuit.
Fin de la boucle.V I D X▶ -
X5.2.2.X
Les reflets
T X T XDeuxième écran : Succession de plans moyens.
Extérieur | Jour | Paris
Début de la boucle.
Le ciel est en reflet un peu partout dans la ville de Paris : sur les vitres fumées des tours de la défense, sur les pare brises des voitures, dans l’eau d’une flaque, sur les vitres des hauts immeubles parisien, sur le zinc des tables de différents cafés, sur le verre d’un verre de vin, dans le miroir d’une femme qui se regarde, sur l’eau mouvante d’une fontaine, sur l’eau opaque de la Seine, sur les vitres d’un métro aérien qui roule, sur celles d’un bus, contre la vitrine d’un magasin… Enfin, en reflet sur une fenêtre qui s’ouvre, le soleil dans le ciel ébloui l’image comme une étincelle, l’écran devient blanc.
Fin de la boucle.V I D X▶ -
X5.2.3.X
Découpe du ciel
T X T XTroisième écran : Plan large puis succession de plans serrés.
Extérieur | Jour puis nuit | Paris.
Début de la boucle.
La tour Eiffel s’élève, majestueuse dans le ciel clair. Des plans serrés se succèdent sur différente partie de la tour Eiffel. Ils sont filmés depuis les pieds du monument jusqu’à la cime, puis jusqu’au ciel. Un plan du ciel nu termine cette séquence.
Fin de la boucle.V I D X▶ -
X5.2.4.X
Le jardin vertical
V I D X▶ -
X5.2.5.X
Dans un futur proche
V I D X▶
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X5.2.1.X
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X5.3.X
Leitmotive
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X5.3.1.X
Diaporama 1
I M G X▶ -
X5.3.2.X
Diaporama 2
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X5.3.3.X
Diaporama 3
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X5.3.4.X
Diaporama 4
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X5.3.1.X
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X5.1.X
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X6. X
Mouvement et équilibre
L’avènement de la modernité a impulsé un mouvement à la ville qui, depuis, n’a jamais cessé. Tout bouge, tout circule sans cesse. Ce mouvement semble s’être accéléré depuis les années 70 : les déplacements sont plus rapides, les distances parcourues sont plus grandes et les rythmes de vie ont changé, eux aussi, en démultipliant les déplacements à effectuer dans un laps de temps donné. Mais, si nous allons plus vite d’un point à un autre, l’expérience que nous faisons des espaces s’est néanmoins appauvrie. On ne perçoit plus grand-chose du paysage urbain. Cela est dû à l’accroissement de la vitesse qui rend très abstrait notre rapport à l’espace. Notre présence en chaque point est donc diminuée à mesure que l’on accélère. Faut-il aller moins vite ? Revenir à des « mobilités douces », comme la marche ou le vélo ? On peut penser qu’à l’avenir, nos déplacements seront davantage l’objet d’un choix, d’une vitesse consentie. Car la mobilité est aussi une affaire de perception. Les moyens de transport façonnent et modifient notre perception des espaces urbains. Un même lieu sera perçu différemment à pied, à vélo, en voiture ou en tramway. Dans notre conception du rapport à la ville, il importe de rechercher une mobilité qui renouvelle le regard par le mouvement et permet une perception dynamique des volumes et des espaces, aiguisant le sens visuel. Mais cette mobilité conscientisée participe également à notre réflexion sur les principes esthétiques qui président à la création des infrastructures, établissant un ordre visuel structuré, des séquences visuelles cohérentes, et une lisibilité du paysage.
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X6.1.X
Propositions
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X6.1.1.X
PASSAGE DE LA LUMIERE
T X T XConcours │ Sant Adrià de Besòs │ Espagne │ 2015
L’objectif du concours Passatge Besòs est de transformer en un espace public accueillant un passage souterrain existant sous la voie ferrée côtière pour faciliter la connexion de l’Avenue de la Platja avec le littoral, le tramway et le site d’une ancienne centrale électrique. « Le passage de la lumière » est un dispositif fort qui propose d’utiliser la luminosité du climat méditerranéen pour éclairer le passage de la ville à la mer. Cette dernière devient un leitmotiv du projet qui informe la matérialité et l’ambiance qui se dégage du lieu. Le site devient un terrain multimodal à l’échelle du quartier et permet à la ville de Sant Adrià de retrouver un accès à la mer.
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X6.1.2.X
XUJIAHUI
T X T XProjet réalisé │ Shanghai │ Chine │ 2011
avec Jacques Ferrier Architecture
Il y a une intensité liquide dans la vie chinoise, l’espace est investi comme l’eau qui remplit toujours les creux. Si une montagne émerge l’eau est chassée ailleurs. En Occident on prévoit, on dicte les choses. Là, pour reprendre un concept que met en avant François Julien, c’est l’idée de disponibilité : permettre l’appropriation, la respiration, ne pas projeter d’usages pré-définis. L’occupation du territoire urbain, l’intensité urbaine est liquide pas figée. Cela fait de Shanghai une ville très vivante faite d’autre chose que de la pierre et de l’acier. Pour l’instant les Chinois ont cette capacité à équilibrer la tendance de leurs métropoles à s’internationaliser par quelque chose de tellement liquide que l’expérience sensorielle en leur sein reste intense. La qualité de leurs villes et de leur architecture est plus dans l’expérience que dans des images figées. Est-ce qu’il y a des bâtiments plus beaux, plus monumentaux ? Non, par contre beaucoup plus vivants.
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X6.1.3.X
ZAC DES CARMES MADELEINE
T X T XProjet en cours | Orléans | France | 2013
La limite entre l’espace privé et l’espace public s’étend au delà de l’aspect juridique. Elle comprend aussi des sujets comme le passage d’un espace à l’autre, la perception ou les ambiances que génère la proximité. Cette limite veut dire une certaine epaisseur: espace public>>limite public-commun>>espace commun>>limite commun-privé>>espace privé>>limite privé-public>>espace public. Notre objectif est de travailler cette épaisseur en la rendant à la fois opaque ou poreuse tout en respectant les normes de sécurité.
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X6.1.4.X
EXPOSITION ITINERANTE JFA
T X T XProjet en cours | Shanghai, Manille, Singapour, Jakarta, Kuala Lumpur… | depuis 2015
Création d’un dispositif d’exposition itinérante sous la forme de 10 boites thématiques inspirées par « la-boite-en-valise » de Marcel Duchamp.
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X6.1.5.X
BOWLING VILLAGES NATURE
T X T XConsultation │ Paris │ France │ 2015
Tout est question d’apparition et de disparition … le bowling est une activité importante du Village nature c’est pourquoi il doit avoir sa propre identité. De plus il doit exister face à l’architecture puissante de l’Aqualagon juste derrière lui. Mais le bâtiment ne doit pas obstruer la vue de l’entrée du site.
Disparition : le terrain de bowling joue avec la nature, il reflète les arbres.
Apparition : en se rapprochant du bâtiment on distingue petit à petit les motifs. La matérialité de la construction crée un effet évanescent : la façade est un filtre qui transforme les panneaux de bois en motifs végétaux. Une architecture organique, subtile.
Mais lorsque l’on regarde le bâtiment de l’autre côté du Village nature apparaît l’entrée remarquable, magique, conçue comme celle d’un bowling des années 50 avec ses lettres en néon : « Hello, please enter, you are going to have fun here».
I M G X▶ -
X6.1.6.X
HACHETTE LIVRE
T X T XProjet réalisé │ Vanves │ France │ 2015
Réalisation du hall d’accueil, du mobilier intérieur et de la signalétique.
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X6.1.1.X
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X6.2.X
Fresque
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X6.2.1.X
Travelling
T X T XPremier écran : Travelling depuis une voiture.
Extérieur │ Jour │ Ville au choix.
Début de la boucle.
Arrivée spectaculaire dans Marseille par l’autoroute urbaine A55, vue plongeante sur les voies ferrées en longeant le port de la joliette. Contournement sud est de Paris par périphérique, traversée de la seine et vue sur les voies de la gare de Lyon.
– Noir –V I D X▶ -
X6.2.2.X
Déplacements urbains
T X T XDeuxième écran : Plan fixe serré filmé à hauteur du sol.
Extérieur │ Jour │ Ville au choix.
Début de la boucle.
Des vélos roulent à toute vitesse. Plans serrés sur les pieds des différents cyclistes qui pédalent : une paire de tennis à la mode, une paire de hauts talons, des pieds d’enfants, des chaussures de ville bien cirées. Une foule de piétons traversent une rue parisienne sans horizon. Des skateurs, cramponnés sur leur planche, roulent à toute vitesse puis s’arrêtent brusquement.
– Noir –V I D X▶
-
X6.2.1.X
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X6.3.X
Leitmotive
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X6.3.1.X
Diaporama 1
I M G X▶ -
X6.3.2.X
Diaporama 2
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X6.3.3.X
Diaporama 3
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X6.3.4.X
Diaporama 4
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X6.3.1.X
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X6.1.X
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X7. X
La nuit
L’activité incessante de notre civilisation urbaine contemporaine a changé notre perception de la nuit. Ainsi, la nuit des villes n’est plus un temps de silence, de repos et d’obscurité. Actives 24h/24h, les villes d’aujourd’hui ne connaissent aucun temps mort… Cet accaparement du temps nocturne a été rendu possible par le développement de l’éclairage urbain qui a repoussé l’obscurité jusqu’à la faire disparaitre complètement des zones urbaines. Les activités économiques du jour se sont de fait progressivement prolongées et le temps dévolu aux loisirs s’est accru. Certains estimeront non sans raison que la nuit urbaine est désenchantée. La lumière est l’auxiliaire indispensable des dispositifs de surveillance et de contrôle. Elle renforce les pouvoirs de l’œil, déjà tout puissant le jour, et laisse peu de place aux autres sens. Mais nous percevons la nuit autrement : comme une mise en forme de la lumière. Car la lumière nocturne n’est pas de même nature que celle du jour. Ce n’est pas une lumière provenant d’une source unique, le soleil. Elle provient d’une multitude de faisceaux issus de moyens techniques mis en œuvre par l’homme. Et c’est le jeu de scintillements aléatoires de la lumière artificielle sur les surfaces de la ville qui confèrent à la nuit urbaine toute sa poésie, là où règnent les enseignes lumineuses, dans le pouvoir du néon… La nuit, tout se transforme : les espaces connus (parcs, rues, bâtiments) prennent un aspect nouveau et parfois singulier. Et ces transformations mettent nos sens en éveil. Nous prêtons attention à d’autres sons, d’autres odeurs. La nuit stimule nos facultés à appréhender les perceptives, à les réinventer en en prenant possession par nos sens, et nous fait vivre la ville autrement.
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X7.1.X
Propositions
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X7.1.1.X
LENS 108
T X T XProjet Construit │ Rouen │ France │ 2017
Réalisation du lustre du hangar 108, siège de la Métropole Rouen Normandie.
I M G X▶ -
X7.1.2.X
REINVENTER PARIS RIVE-GAUCHE
T X T XConcours │ Paris │ France │ 2015
avec Jacques Ferrier Architecture, Terrell Ingénierie, Franck Boutté Consultants, Structure Production et Town Partners
« On pourrait imaginer le rêve de fluidité et porosité retrouvé. Quelque chose bâti sur la transformation du temps des objets des corps et non sur la confrontation permanente.
Au contraire : une permanence oui : un lieu de troc contemporain. Un lieu de «deal» où s’échange du savoir contre du non savoir. Du matériel contre de l’immatériel.Il faut imaginer du temps dans un «shaker» où se croisent par exemple des performances quand on sort du travail. Ou avant qu’on y entre.
Des ateliers d’écriture qui se font pendant la pause déjeuner, qui se continuent en privé pendant les «working hours» et qui se terminent à 200 dans l’espace public. Il faut imaginer qu’un poème puisse être monnaie d’échange. Dix minutes de danse également.
Il faut que les espaces où l’on se nourrit soient participatifs. 20 minutes pour éplucher des légumes égal une soupe gratuite.
Il faut s’inspirer des anciens Monts de piété : on apporte quelque chose, qui est déposé et utilisé pour un temps contre une petite somme. Cette petite somme permet d’acquérir autre chose. Une perceuse déposée = un sandwich.
Il faut s’inspirer du sociologue Marcel Mauss et de son étude du don et du contre don. Je te donne quelque chose tu me donnes quelque chose avec un léger surplus. Ce surplus me permet de donner plus au prochain contre un petit peu moins. Etc.
Il faut imaginer d’autres formes économiques qui ne passent pas strictement par l’échange d’argent. Assister à un spectacle et aider à ranger après. Visiter l’atelier d’un artiste et lui faire à manger à la fin. Inviter un philosophe, un scientifique, un journaliste, un sportif pour une rencontre et lui faire à manger. Ou chanter pour lui. La nourriture va avec la pensée.
Il faut que les cuisines soient poreuses avec toutes les formes artistiques : poésie, performance, théâtre, danse, art, musique, cinéma, revue. Petit déjeuner, déjeuner, dîner.
Il faut relier l’art à la vie ordinaire. Au social.
Il faut pouvoir se reposer, faire une sieste, dans un espace où des artistes travaillent.
Il faut pouvoir dormir dans l’atelier d’un plasticien. Ou d’un chorégraphe.
Il faut pouvoir.
Il faut pouvoir faire ce qui ne se fait pas. Tout ce qui semble impossible il faut le faire.
Il faut ouvrir. Ouvrir. Ouvrir. Il faut maintenant «plugger» les réseaux de la vie, autrement.Avec aux commandes : les femmes, les jeunes et la diversité Française.»
Pascal Rambert, auteur, metteur en scène, réalisateur, chorégraphe, directeur du théâtre de Gennevilliers
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X7.1.3.X
FONDATION LAMBERT
T X T XConcours | Avignon | France | 2012
avec Jacques Ferrier Architecture
« L’attitude du collectionneur vis à vis de ses richesses prend source dans le sentiment d’obligation que le possédant a envers sa possession. C’est donc l’attitude de l’héritier au sens le plus élevé. Une collection a pour plus beau titre de noblesse de pouvoir se léguer ». Walter Benjamin
Pour nous, la collection Lambert en Avignon est bien plus qu’un musée d’art contemporain. C’est d’abord un lieu qui raconte une histoire : celle de la rencontre d’un des plus grands galeristes et collectionneurs d’art contemporain avec l’une des plus grandes villes de France. Ce que le visiteur doit ressentir en entrant dans ce musée, ce n’est pas seulement la richesse et la beauté des 450 œuvres qu’il abrite, c’est avant tout la passion d’un collectionneur. Une passion qui a conduit, très tôt, Yvon Lambert à découvrir et à faire connaitre plusieurs grands génies de l’art contemporain. Cette collection donne ainsi à voir, en miroir, le portrait de son auteur. Elle nous fait partager ses choix et sa vision de l’art.
Nous pensons que les grands collectionneurs sont ceux qui contribuent aux grandes politiques culturelles. Ce sont ceux qui ont mis leur talent au service du bien commun. C’est pourquoi le sens de cette collection est désormais indissociable de sa donation à la ville d’Avignon, dont les bâtiments
sont chargés d’histoire et de lumière. La collection raconte donc aussi l’histoire de ces bâtiments classés monuments historiques, de leur préservation, de leur transformation. De leur capacité à accueillir du contemporain. C’est cette rencontre que notre projet entend montrer car elle fait de ce lieu l’un des plus importants musées d’art contemporain de la Région, comme ont pu l’être la Fondation Maeght pour l’art moderne ou la Fondation Beyeler en Suisse.En termes de programme, un musée d’art contemporain pose la question du statut à la fois de l’oeuvre et de l’espace qui l’accueille. Il doit être capable de mettre en valeur des oeuvres très diverses quand à leur médium, leur mode d’exposition et de conservation. Nous sommes convaincus que l’espace muséal doit être au service des œuvres. C’est pourquoi nous concevons les salles du musée comme des « machines à exposer ». Les 2.600 m2 d’exposition, répartis sur les 3 niveaux seront constitués d’espaces modulables ouverts cloisonnées selon la nature des oeuvres. Cette organisation de
l’espace permettra de créer une promenade architecturale, en variant les rythmes et les ambiances. Dire ici quelques mots techniques sur la construction de ces salles amovibles.I M G X▶ -
X7.1.4.X
LA PARISIENNE
T X T XProjet réalisé | Paris | France | 2011
À l’occasion de l’événement « La Parisienne » présenté aux Galeries Lafayette, la Galerie des Galeries invite du 1er avril au 4 juin 2011, Sofia Achaval et Thibault de Montaigu à imaginer l’appartement d’une Parisienne fictive. Le couple a convoqué une équipe d’auteurs afin de recréer l’histoire et la personnalité de cette Parisienne. La romancière et critique d’art Catherine Millet fera le choix de sa collection d’oeuvres d’art ; l’artiste et écrivain Valérie Mréjen s’emparera de ses pensées en laissant divers messages disséminés dans l’appartement ; le compositeur Bertrand Burgalat imaginera ses choix musicaux ; la plasticienne Laetitia Benat révélera son âme de dessinatrice tandis que la photographe Annelies Strba revisitera son passé et qu’un acteur prêtera sa célèbre voix à des messages téléphoniques amoureux; le tout mis en scène par la scénographe Pauline Marchetti.
[ + ]
I M G X▶
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X7.1.1.X
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X7.2.X
Fresque
Au cœur du parcours audiovisuel imaginé, cinq écrans au format cinéma et une atmosphère soudainement sombre plongent les visiteurs du Pavillon de la France dans le 7ème art français. Une promenade urbaine, nocturne, sensuelle et étrange à travers un montage de courtes séquences extraites de 15 films des années 40 à nos jours. Des paysages urbains, des regards célèbres, des lumières et des silhouettes, des croisements et des rencontres dans une nuit de mystère, de mouvement, de tension, d’errance… Le compositeur Loïk Dury s’empare des bandes sonores, mêlant voix et musiques pour renforcer l’effet immersif. En partenariat avec les Archives Françaises du Film / Centre national de la Cinématographie.
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X7.3.X
Leitmotive
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X7.3.1.X
Diaporama 1
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X7.3.2.X
Diaporama 2
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X7.3.3.X
Diaporama 3
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X7.3.1.X
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X7.1.X
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X8. X
Matière des villes
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X8.1.X
Propositions
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X8.1.1.X
L’ANCIENNE TUILERIE DE LIMOUX
T X T XProjet en cours | Limoux | France | 2016
avec Jacques Ferrier ArchitectureI M G X▶ -
X8.1.2.X
LYCEE FRANCAIS INTERNATIONAL DE PEKIN
T X T XProjet construit | Pékin | Chine | 2016
avec Jacques Ferrier Architecture et Agence TERLe bâtiment se déplie sur le site comme un ensemble continu, en délimitant les diverses cours et en créant des alignements sur les rues. Il offre aux élèves et aux enseignants des espaces à la fois protégés et ouverts, dont le paysage est toujours en fond de scène. Les rez-de-chaussée accueillent tous les espaces collectifs et les fonctions partagées : rassemblés sous un auvent, les espaces communs des divers niveaux alternent avec les préaux. Tous les espaces extérieurs s’ouvrent vers le verger de la cantine et les installations sportives.
Le bâtiment principal est habillé d’une résille de bois qui semble flotter au-dessus de l’écrin végétal formé par les alignements d’arbres fruitiers. Vue de l’intérieur cette résille est largement ajourée pour laisser passer la vue et la lumière. Elle joue un rôle majeur dans la protection solaire du bâtiment et protège l’intimité des activités qui se déroulent à l’intérieur de l’établissement. Enfin, elle crée une image architecturale sereine, innovante et fortement identifiable, inspirée de l’architecture traditionnelle chinoise.
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X8.1.3.X
CUSTOMER INNOVATION CENTER
T X T XConcours | Cergy Pontoise | France | 2016
La scénographie du CIC propose au visiteur une plongée dans l’univers innovant de 3M. Santé, électronique, signalétique ou énergie ne sont pas des domaines étanches mais participent de la même dynamique créative qui permet d’identifier les besoins et d’apporter des solutions capables d’améliorer l’industrie, les modes de vie. A l’opposé d’une présentation produit par produit, il s’agit ici de privilégier les transversalités et les liens entre les matériaux et les technologies. Comme dans une poupée russe, un produit 3M ouvre sur un autre solution produit. Le CIC est un voyage dans la matière, où l’inventivité se décline à toutes les échelles, à travers l’ensemble des technologies et des produits, bien au-delà des catégorisations. Le CIC est le lieu d’une découverte privilégiée des produits 3M. L’expérience commence dès l’extérieur du bâtiment. Le visiteur des objets insolites, poétiques, mystérieux. Rien n’est montré mais tout invite à la découverte. A l’intérieur, il rentre dans des espaces semi-fermés, plus intimes où il découvre les produits de façon plus personnelle. Ici, la scénographie organise les conditions de la rencontre : il s’agit de singulariser la relation aux produits en les présentant dans un écrin valorisant et protecteur. Ce dispositif née de la combinaison des matériaux 3M, du design et de l’architecture offre au visiteur des moments d’inspiration et de réflexion, où il peut se concentrer sur chaque produit sans être parasité par l’agitation extérieure.
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X8.1.4.X
IDEES MULTIPLES
T X T XProjet réalisé | Paris | France | 2014
Lieu d’expérimentation, la Galerie des Galeries continue ici à imaginer de nouvelles formes d’expositions et invite des contributeurs issus de différents champs créatifs à penser ensemble un projet qui interroge l’art, la mode et le design. Le visiteur se retrouve au sein d’une circulation particulière dont le point de départ est toujours l’oeuvre. Autour des multiples, chacun construit à l’image d’un cadavre exquis une composition avec de la mode et des objets. Tout est à vendre. Pour ce projet collégial, Mélanie Scarciglia et Christophe Boutin, éditeurs d’art, ont sélectionné huit multiples. à partir de ces oeuvres en édition limitée, Victoire Simonney, styliste, interprète les univers de chaque artiste et propose un choix de tenues et d’accessoires issus d’une trentaine de marques. Jean-Baptiste Charpenay-Limon, dénicheur d’objets, compose une offre éclectique et crée un espace intime. Le tout est mis en scène par une scénographie de l’architecte Pauline Marchetti qui respecte l’ambiance singulière d’un lieu d’exposition et insuffle l’atmosphère chaleureuse de la boutique. Chaque chose trouve alors sa place autour du multiple qui irradie les éléments qui l’entourent. Sur une invitation d’Elsa Janssen, directrice de l’espace, les contributeurs sont amenés à réagir face aux oeuvres de huit artistes contemporains français et internationaux : John Armleder, Pierre Bismuth, Elvire Bonduelle, Daniel Gordon, Jonathan Monk, Rafaël Rozendaal, Josh Smith et Pier Stockholm.I M G X▶ -
X8.1.5.X
LUJIAZUI
T X T XProjet lauréat | Shanghai | Chine | 2016
avec TER
C’est une histoire : sous les traits d’un ruban, le récit se met en marche. Il se construit autour d’un fleuve, marqueur identitaire et territorial de Pudong. Lui redonner sa place, sa capacité à apaiser, faire rêver, voyager. Si la ville change, l’eau suit son cours, sereinement. Le ruban se déroule entre frénésie urbaine et sérénité des berges. Espace de transition, traversant et poreux il incarne ce lien si précieux et inextricable du naturel et de l’artificiel. Élégant, bienveillant il invite à suivre son tracé familier et surprenant tout à la fois. Le voilà rassurant, on aime à y flâner, on s’y faufile, on s’y arrête, on le traverse. Une colonnade, un objet singulier, dynamique qui redonne à ce quartier d’affaire l’opportunité de renouer avec son urbanité. Dans ce quartier ô combien vertical où culmine la tour de la Perle, il façonne une horizontalité concentrée sur l’innovation et les usages. La rue reprend vie, l’échelle du temps et de l’espace joue avec les temporalités, la diversité des publics. Pour le Sensual City Studio, l’histoire se fabrique pas à pas, au fil des projets et des rencontres. Shanghai nous fascine et nous intrigue. Elle invite à repenser l’altérité : se dépasser, faire de cette formidable complexité un levier créatif pour «fabriquer» la ville. L’alchimie est à l’œuvre : elle mêle un ressenti inédit de liberté, d’exploration, d’adaptabilité. La force du projet est indéniablement liée à la nécessaire confiance instaurée entre les hommes qui le portent. Parce que construire la ville c’est avant tout une aventure humaine.
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X8.1.6.X
ALUCHAIR ROSET
T X T XProjet réalisé | France | 2014
« Il faut réintroduire un peu de douceur et de plaisir dans le rapport avec la réalité urbaine contemporaine. » Jacques Ferrier
Ligne Roset a fabriqué les 260 chaises Aluchair, dessinées par Jacques Ferrier et Pauline Marchetti pour équiper le Pavillon français de Shanghai et les édite depuis pour les mettre à la disposition du public. Dans la lignée de Jean Prouvé, ils ont cherché à atteindre la justesse intemporelle des objets utiles. Leur conviction est que l’objet du quotidien est sensuel lorsqu’il est simple, familier, solide… Dans cette idée, ils ont pensé une chaise qui peut être utilisée tant à l’extérieur qu’à l’intérieur. Le piétement en inox et aluminium supporte un jeu d’assises ajourées qui peuvent se revêtir d’une gamme de feutres de laine. Ici sensualité rime avec confort et bien-être.
[ + ]
Modèle indoor / outdoor édité par Ligne Roset.
Confort: Structure en aluminium découpé laser, pied avant en inox cintré, le tout laqué satiné mastic, argile ou éléphant. Coque assise-dossier en plastique injecté laqué satiné mastic ou argile. Cette coque est ajourée à l’assise et au dos. Outre l’effet décoratif, ceci procure une souplesse qui améliore le confort et permet l’évacuation de la pluie en usage outdoor.
Couture / Housse: En option, habillage de l’assise par un feutre de laine assorti coloris grège, gris ou anthracite 300 g/m3, épaisseur 5 mm.
Ce feutre amovible se clipse dans 3 rainures de la coque grâce à des joncs en caoutchouc cousus.I M G X▶ -
X8.1.7.X
DALLE TEXTILE TECSOM
T X T XProjet en cours | France | 2016
Création d’un motif pour une gamme de dalle textile.
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X8.1.8.X
MUSEE DE L’IMPERATRICE WU ZETIAN
T X T XConcours | Xi’an | Chine | 2014
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X8.1.1.X
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X8.2.X
Leitmotive
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X8.2.1.X
Diaporama 1
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X8.2.2.X
Diaporama 2
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X8.2.3.X
Diaporama 3
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X8.2.1.X
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X8.1.X
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X9. X
Actualités
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X9.1.X
24.09.2018 : Reinventing Cities, Paris, Madrid
Le studio a été sélectionné pour participer à la deuxième phase de la consultation internationale Reinventing Cities organisée par le C40 sur les sites de la Porte de Montreuil à Paris, et de Villaverde et Mercado de Orcasur à Madrid.
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X9.2.X
20.06.2018 : PechaKucha, Paris, France
Estefania Mompean a présenté les projets ‘Mindwalks’ et ‘Search’ lors d’une soirée PechaKucha organisée par l’Atelier Néerlandais dans le cadre de la semaine culturelle « Oh! Pays Bas ».
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X9.3.X
31.05.2018 : A History of Thresholds: Life, Death and Rebirth
Nous sommes fiers de vous présenter notre nouvel ouvrage, conçu comme une narration visuelle.
« A History of Thresholds: Life, Death and Rebirth » plaide en faveur de la renaissance du seuil ; il fait donc également figure de manifeste pour une architecture humaine.
Disponible maintenant en précommande sur le site de notre éditeur Jovis.
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X9.4.X
16.03.2018 : Gares du futur, Paris, France
Pauline Marchetti est invitée à présenter le projet de la Gare Sensuelle à l’Atelier Néerlandais, dans le cadre du séminaire « Gares du futur » organisé par l’AMS Institute, la Fabrique de la Cité et l’Ambassade du Royaume des Pays-Bas.
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X9.5.X
13.03.2018 : Les Rendez-Vous de demain #5, Marseille, France
Pauline Marchetti est invitée à débattre avec Thierry Fabre dans le cadre des Rendez-Vous de demain #5 : Quels styles de vie, demain en Méditerranée, au Théâtre du Gymnase de Marseille. Entrée libre et gratuite.
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X9.6.X
26.11.2017 : Inauguration de la pépinière, Nanterre, France
Pauline Marchetti et Jacques Ferrier seront à Nanterre avec l’artiste Thierry Boutonnier pour la pose de la première pierre du projet Appel d’air à Nanterre. Rendez-vous libre et gratuit.
Dimanche 26 novembre de 14h à 17h. -
X9.7.X
16.11.2017 : Appel d’air, Nanterre, France
Philippe Simay accompagne Thierry Boutonnier et Dickel Bokoum à Nanterre pour le projet Appel d’air : chaque fois qu’une gare sera livrée sur le tracé du Grand Paris Express, un arbre sera planté sur le parvis !
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X9.8.X
15.11.2017 : b.creative, Shanghai, Chine
Pauline Marchetti est invitée par b.creative à Shanghai pour présenter le travail et la démarche du Sensual City Studio.
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X9.9.X
21.11.2016 : Rentrée des Classes, un film de Pauline Marchetti
« Parce qu’une école déborde de vie, que les enfants laissent libre cours à leur imagination, à leurs rêves, à leurs envies, filmer cette force vive en mouvement est devenu une évidence au regard de Mon travail. C’est le jour de la rentrée, ce moment plein d’émotion où le bâtiment conçu, pensé et construit va révéler sa personnalité et sa capacité à faire exister une communauté. Restituer par des images sensibles ces premières heures de passation révèle les possibles portés par un banc, un mur, une patère au contact de l’imaginaire d’un enfant. Les objets s’animent. Les matériaux et la structure jouent avec les lumières, les sons, une atmosphère se crée, des ambiances s’installent. Le bâtiment prend sens, une histoire commence. Parce que c’est dans ces moments que l’architecture existe, que la puissance et la pertinence des idées rencontrent fortuitement la sensibilité du vécu. Le récit se met en marche… »
Pauline Marchetti
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X9.10.X
03.10.2016 : L’Age Atomique, table-ronde autour du film d’Héléna Klotz, Alliance Française de Singapour
Le 3 octobre à l’Alliance Française de Singapour, après la diffusion de L’âge atomique, table-ronde entre la réalisatrice Héléna Klotz, Pauline Marchetti et Jacques Ferrier.
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X9.1.X
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10. X
Informations
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10.1.X
About
Sensual City Studio a été fondé par Jacques Ferrier et Pauline Marchetti, auxquels s’associent le philosophe Philippe Simay et l’architecte Estefania Mompean. Il s’agit d’un laboratoire d’idées, de création et de prospective urbaine qui développe une démarche et une méthode qui lui sont propres. Il réunit un réseau d’acteurs issus du monde de l’art, de l’architecture et de l’urbanisme ainsi que des sciences humaines et sociales. Sensual City Studio développe une approche sensible et humaniste de la métropole qui conjugue développement durable et nouvelles technologies au service de l’innovation et des plaisirs urbains. Travaillant à différentes échelles, du design à l’échelle urbaine, le studio analyse les mutations de l’architecture et des métropoles contemporaines pour en anticiper les effets.
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10.1.1.X
Pauline Marchetti
T X T XPauline Marchetti est architecte DPLG, diplômée de l’école d’architecture de Paris Belleville. En 2008, pour Jacques Ferrier, elle a dirigé le projet du Pavillon France à l’Exposition Universelle de Shanghai et en a pensé avec lui son contenu et sa scénographie. Ils créent alors le Sensual City Studio, auquel s’associe le philosophe Philippe Simay, qui leur permet de développer et d’affirmer le concept de Ville Sensuelle. Chaque situation urbaine devient pour eux l’occasion d’explorer et de nourrir un champ de recherche et d’action qui place l’homme au cœur de la ville de demain. Le rapport physique et sensible à l’espace guide sa démarche. Elle est professeur à l’école nationale supérieure des Arts Décoratifs.
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10.1.2.X
Jacques Ferrier
T X T XJacques Ferrier est architecte DPLG, diplômé de l’Ecole d’architecture de Paris-Belleville en 1985 et de l’Ecole Centrale de Paris en 1981. Il crée son agence à Paris en 1990. Ses réalisations comprennent des ouvrages culturels, des bâtiments de prestige, des équipements publics, des centres de recherche et des projets urbains qui s’inscrivent dans une même philosophie d’agence : créer une architecture et une ville pour une société durable. En 2010, il s’associe à Pauline Marchetti pour créer une nouvelle structure, Sensual City Studio, qui leur permet de développer et d’affirmer le concept de Ville Sensuelle.
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10.1.3.X
Philippe Simay
T X T XPhilippe Simay est philosophe. Après son doctorat de philosophie, il se forme à l’histoire des sciences humaines et sociales dans le cadre d’un détachement au Laboratoire d’Anthropologie Sociale (Collège de France), aux sciences politiques (Maison Française d’Oxford) et à l’esthétique (Art Institute de Chicago). Son travail porte sur l’analyse du monde urbain et témoigne ainsi d’un véritable échange entre art, corps et politique dans les sociétés métropolitaines. Ancien directeur de programmes au Collège international de philosophie il est associé aux travaux du Studio Sensual City depuis 2011.
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10.1.4.X
Estefania Mompean
T X T XEstefania Mompean développe une vision de la planification expérimentale au sein du Sensual City Studio depuis 2011. Engagée dans la prospection urbaine depuis ses recherches au sein de la Why Factory à l’université TUDelft et Urban Emergencies en Chine. Elle est diplômée en architecture de l’Université d’Alicante en 2011 et lauréate de la bourse Arquia du Collège d’Architecture d’Espagne pour son parcours académique.
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10.1.5.X
Equipe
T X T XEstefania Mompean, Architecte, Urbaniste, Designer graphique, Chef de Projet
Elisa Alvarez, Architecte, Chef de Projet
Fabien Goutelle, Designer graphique
François Gastesoleil, Architecte
Clémentin Rachet, Architecte, Doctorant
Annika Skaaning, Stagiaire en Architecture
Ont collaboré:
Laura Ulloa, Architecte
Vincent Langrenay, Stagiaire en architecture d’intérieur
Pierre Bayol, Designer
Han Hui Qing, Designer
Thomas Havet, Stagiaire en Architecture
Solène Petit, Stagiaire en Arts Appliqués
Morgane Damez, Architecte DE
Alexandru Senciuc, Stagiaire en Architecture
Gianni Villa, Stagiaire en Architecture
Marion Nielsen, Architecte, Urbaniste, Ph.D en Architecture
Pauline Delmotte, Stagiaire en Architecture
Youen Chene, Designer
Juliette Guichard, Stagiaire en Architecture
Melissa Lalanne, Stagiaire en Architecture
Matt Piker, Architecte
Pierre Delpech, Stagiaire en Architecture
Hugo Badia, Architecte
Hélène Bechet, Géographe, Urbaniste
Guillaume Bloget, Designer
Mathilde Benhamou, Architecte
Mahault Remusat, Stagiaire Design
Manuela Sauvage, Stagiaire Scénographe
Camila Leone, Stagiaire Design Graphique
Jean-Baptiste Cochet, Stagiaire en Architecture
Mathilde Van Steenkiste, Architecte
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10.1.1.X
-
10.2.X
Contacts
37 rue Froidevaux 75014 Paris
T +33 (0)954 013 567
F +33 (0)143 132 021
M studio@sensual-city.com -
10.3.X
Mentions légales
ÉDITION │ PUBLICATION
Le site www.search.sensual-city.com est édité par Sensual City Studio, 24 rue Dareau, 75014 Paris, France.
Directrice de la publication : Pauline Marchetti
T +33 (0)954 013 567
F +33 (0)143 132 021
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